Avec leur corps et leurs mots, un jeune collectif plein de fougue mélange l’art théâtral et circassien pour explorer toutes les facettes de la rupture. Et nous parle, dans un même élan, du difficile métier de vivre… comme de l’art de rebondir !

Il y a des ruptures sentimentales, des fractures physiques, des cassures familiales, sociales, politiques. Mais au fond, que racontent ces accidents de vie, ces plongées entre deux chapitres de notre existence ? Comment distinguer les ruptures par abandon, celles qui relèvent de l’impuissance, du découragement, de celles qui sont de nécessaires et courageuses prises de risque ? Et qu’y a-t-il entre l’avant et l’après ?
Avec A tout rompre, le WAS Groupe, un collectif né de la rencontre de quatre artistes issus pour deux d’entre eux du cirque et pour les deux autres du théâtre, a eu envie d’explorer ce saut dans le vide que constitue la rupture.  C’est qu’à plus ou moins trente ans, ils ont l’âge d’en avoir déjà vécues. « Nous avons commencé à quitter, retrouver, perdre à jamais des amitiés, des amours, du travail, des rêves », expliquent-ils. Dans un dispositif au plus près des spectateurs, ils mêlent les mots et la voltige pour nous raconter des trajectoires accidentées, drôles ou émouvantes. Et on se laisse emporter par ces parcours cassés, ces surprenants contre-pieds, ces corps qui expriment les fragilités de la vie, ou leurs joyeux rebondissements.