Bonheur garanti avec cette instrumentiste surdouée qui semble être née avec une basse entre les mains. Son jazz-rock gorgé de groove et de funk fait l’effet « vitamine » d’une orange pressée. À découvrir d’urgence !

À seulement 23 ans – dont plus de dix en tant que musicienne -, la bassiste polonaise Kinga Glyk cumule déjà des millions de vues sur YouTube, des centaines de concerts à travers le monde, et en est à son quatrième album. Un exploit d’autant plus remarquable qu’on compte peu de femmes bassistes. Et il est indéniable que la jeune Kinga possède une maîtrise impressionnante de son instrument, qu’elle fait « chanter » avec une expressivité à tomber par terre, tirant de ses quatre cordes d’acier un jazz en fusion à la fois rock et groovy. Dans « Joy Joy », on croit entendre Prince. Quant au thème de « What Is Life », plus introspectif, il révèle toute l’inventivité de son jeu. Car elle est libre Kinga ! Et elle nous fait du bien : les histoires qu’elle nous raconte avec sa musique reflètent une vision du monde ouverte, aimante et bienveillante.
Son nouvel album, Feelings, qu’elle viendra jouer en quartet à Angoulême, est le plus personnel (elle en a composé presque tous les titres) et le plus abouti. Entre solos brillants et beats accrocheurs, explosions rock et ballades vibrantes, ses compositions pleines d’énergie nous donnent des fourmis dans les jambes. Un mix de belles promesses à ne pas rater !