Dans un monde où l’espoir semble avoir disparu, une jeune fille et un oiseau inventent un autre rapport au vivant, d’égale à égal. Après le feu est une sorte de petit opéra façonné comme un bijou, proposant un conte écologique qui décale nos regards pour un avenir plus désirable.

Une nuit au clair de lune, dans les restes enfumés de ce qui était autrefois une luxuriante forêt, une jeune fille, Plume, avance seule. Comme la totalité de la jeunesse, elle a fui sa maison…  Dans ce conte dystopique, Sarah Seignobosc aborde un des principaux enjeux de notre siècle : l’urgence écologique. À l’ère des grands feux de forêt, de la raréfaction de l’eau, de la dégradation des écosystèmes, elle imagine un monde où la vie se résume à presque rien, à peine une petite pousse verte conservée précieusement. Anxiogène ? Non ! Car cette jeune autrice et metteuse en scène adopte le point de vue d’une adolescente qui refuse l’inéluctable. Sur sa route, elle croise un vieil homme et une corneille (une vraie !), avec laquelle elle va se mettre à dialoguer.
Pour mettre en scène ce conte, Sarah Seignobosc a tout osé et tout mêlé en un geste poétique et puissant : le théâtre, l’opéra, de vrais oiseaux, des musiciens, un chœur d’enfants et deux interprètes au talent indéniable. Si l’avenir s’annonce sombre, ce spectacle croit fort en la jeunesse pour y remettre de la couleur, définir de nouvelles règles et inventer un autre monde plus enthousiasmant. Nécessaire et inspirant pour toutes les générations !